Pour le respect de la parité dans les instances européennes, signez la petition !
Les femmes représentent 52% des Européens et, pourtant, le Conseil européen ne comporte en son sein qu’une femme. De plus, et surtout, sur les quatre postes à haute responsabilité de l’Union prévus par le traité de Lisbonne - président du Parlement européen, président de la Commission européenne, président stable du Conseil européen et haut représentant pour les affaires étrangères -, deux sont déjà pourvus par des hommes, et les noms des candidats le plus souvent avancés pour occuper les deux autres postes sont masculins.
Noëlle Lenoir, ancienne ministre, première femme membre du Conseil constitutionnel ( de mars 1992 à mars 2001 ) et notamment Présidente fondatrice du Cercle des Européens, dans une interview à RadioBFM le 6 novembre 2009, dressait un état des lieux de la situation et revenait sur les enjeux de la parité (podcast à écouter en cliquant ici)
Invitée à participer ce 9 novembre 2009 à la Célébration du 20eme anniversaire de la Chute du Mur de Berlin où il fut naturellement beaucoup question d'Europe, elle a encore appelé de ses voeux au respect de la parité au sein de la Commission Européenne et au niveau des hauts postes à responsabilité prévus par le Traité de Lisbonne.
Elle relayait, ce faisant, l'appel lancé par les parlementaires européennes et la vice-présidente de la Commission, Margot Wallström, lesquelles, fortes du même constant et pour remédier à cette situation, ont lancé une pétition relayée également par Elisabeth Guigou, ancienne ministre, et Corinne Lepage, ancienne ministre, ainsi que de nombreuses femmes françaises de tous horizons.
Voici la liste des premières signataires : Simone Veil, ancienne présidente du Parlement européen ; Nicole Fontaine, ancienne présidente du Parlement européen ; Catherine Trautmann, députée européenne ; Margie Sudre, députée européenne ; Pervenche Bérès, députée européenne ; Marie-Jo Zimmermann, députée de Moselle ; Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris ; Patricia Barbizet, présidente du conseil de surveillance du Groupe PPR ; Véronique Morali, présidente de Fimalac Développement ; Aude de Thuin, présidente et fondatrice du Women’s Forum ; Mercedes Erra, présidente de BETC Euro RSCG ; Laure Adler, journaliste et écrivain ; Dominique de La Garanderie, avocate ; Agnès Touraine, directrice du cabinet Act III Consultants.
Voici le texte de la pétition lancée dans ce but. Vous pouvez la signer en cliquant sur ce lien ci-dessous.
PETITION POUR LA PARITE DANS LES INSTITUTIONS COMMUNAUTAIRES
Depuis l'origine, la Communauté européenne a fait de la non-discrimination, de l'égalité hommes/femmes et de la défense des droits des femmes, une priorité de son action. Le traité de Lisbonne renforce encore la portée de l'égalité hommes/femmes en la rangeant parmi ses valeurs et ses objectifs (articles 2 et 3§3). Le traité sur le fonctionnement de l'UE intègre au surplus la question du genre dans toutes les politiques de l'Union européenne (article 8) et la Charte des droits fondamentaux de l'Union élargit quant à elle le champ d'intervention de l'Union en matière d'égalité hommes/femmes à tous les domaines, au lieu des seules questions d'emploi, de travail et de rémunération.
Force est de constater que ces principes ne se traduisent pas dans la réalité politique. Si le Parlement européen et la Commission font une place relativement importante aux femmes, en revanche, celles-ci n'accèdent pas, le plus souvent, aux plus hauts postes de responsabilité. Le Conseil européen ne comporte en son sein qu'une femme. De plus, et surtout, sur les quatre postes de hautes responsabilités de l'Union prévus par le traité de Lisbonne (président du Parlement, président de la Commission, président stable du Conseil et Haut représentant pour les affaires étrangères), deux sont déjà pourvus par des hommes et les noms des candidats le plus souvent avancés pour occuper les deux autres postes sont masculins.
Cette situation ne reflète pas l'évolution de nos sociétés et fait perdre à l'Europe une partie de l'image de promoteur des droits des femmes, acquise notamment auprès des jeunes. Pour remédier à cette situation, nous, femmes françaises de divers horizons, demandons le respect de la parité :
· au sein de la Commission
· au niveau des quatre hauts postes de responsabilité prévus par le traité de Lisbonne.
Source : cercle des Européens
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